Le plus original est celui qui consiste à projeter de la peinture sur une surface de mur255 afin d’y créer un effet de mouchetis qui rappelle l’aspect du granite (fig. 62, 2e boutisse). Pompeii Quartz makes every effort to keep color variation to a minimum.
J.-C.)134. Ainsi, sont assimilés au marbre les granites, albâtres et porphyres, ainsi que le travertin. 172 Aula 4 (occidentale) dans Rossi 2014 ; voir supra n. 99. Dans le cas de la peinture tardo-républicaine, qui ne fait que les imiter, la lecture symbolique est plus délicate. 122 Voir infra p. 160-162, l’analyse de la réalisation du bandeau de marbre de Numidie à plusieurs mains. On le trouve uniquement représenté sur des panneaux de petites dimensions (bandes verticales, boutisses, panneresses) et non pour des éléments porteurs comme sa fonction réelle le permettrait pourtant.
114Le porphyre n’a pas sa place dans la littérature du ier siècle, comme si son succès tardif ne lui avait pas donné la même prestance que le marbre jaune de Numidie, l’onyx ou le carystos.
169Quelle que soit son origine, ce marbre a été introduit à Rome parmi les premiers marbres colorés, à l’époque pré-césarienne, comme le laisse entendre Pline, qui le cite à deux reprises dans le livre 36 de son encyclopédie. Parfois, les deux procédés sont mêlés : des veines rouges sont apposées sur un fond jaune, puis des ajouts d’inclusions ou de nuances dans les formes ovoïdes définies par les veines sont appliqués (fig. J.-C. le temple du sanctuaire de Zeus Olympien à Athènes, indique que l’« on y trouve, en marbre de Phrygie, des Perses servant de support à un trépied de bronze : le groupe mérite d’être vu, aussi bien pour les Perses que le trépied186 ».
J.-C. paraît plausible.
Ainsi, l’ouvrage de Martin Maischberger consacré au marbre à Rome23 n’accorde qu’une page et demie à l’importation de marbre à la fin de la République, s’appuyant principalement sur les données issues de l’encyclopédie plinienne et celles recueillies lors de l’exploration du navire échoué au large de Mahdia. La dimension des grains, généralement assez fins, peut varier. D’autres représentations paraissent plus fantaisistes, comme le pilastre d’angle des fauces a de la maison des Amants ou les panneresses roses veinées de la salle 6 de la maison de Sutoria Primigenia.
593.
Fax: 239. J.-C.76. 80À plus forte raison, dans les représentations, il n’est pas toujours évident de trancher entre une imitation de brèche ou celle d’un marbre de Chemtou. Les blocs que l’on peut extraire des carrières étant de dimensions plutôt importantes, le cipolin a surtout été employé pour des éléments architectoniques porteurs (colonnes, pilastres), mais aussi pour la décoration en placage sur les parois et les sols223. 30 Le salaire annuel d’un ouvrier à la fin de la République est en moyenne de 100 deniers, soit 2 500 sesterces.
Il s’agit d’un marbre principalement rouge clair ou bordeaux, parcouru d’inclusions et de veines transversales grises ou blanches souvent fondues. D’autres exemples peints (sous forme de panneresses) existent aussi dans une pièce de la maison de Cérès (fig.
À trois reprises, les lieux d’origine des marbres sont assimilés à des personnages. 159Marbre dont le fond rouge, souvent intense, est traversé d’un réseau d’inclusions fossiles coquillières, l’œil de paon rouge (occhio di pavone rosso) provient de la vallée de Sakarya, en Bithynie, actuelle Turquie219. Roma fu la prima cultura dell’antichità a intuire lo straordinario valore simbolico dei marmi colorati provenienti dalle nuove terre conquistate quali simboli spettacolari del potere, non disgiunti da un uso offensivo. J.-C. offre des pistes de réflexion intéressantes sur la dimension symbolique que leur confère leur origine. 54 - Échantillons de marbre de Chemtou et représentation (a. Oplontis, villa A, Graphique 7 - Répartition des éléments imitant le marbre de Chemtou. 44Cet emploi relativement circonscrit aux pavements ainsi que la diffusion plutôt confidentielle de ce matériau laissent penser que les représentations peintes de marbres blancs ont peu de chances de faire référence au palombin, dont la teinte jaunâtre se rapproche pourtant de certaines peintures. 3Leur présence sur les parois, la sélection des marbres représentés mais aussi l’invention de marbres imaginaires sont autant d’éléments porteurs d’un sens dont certains aspects au moins peuvent être déchiffrés6. Cependant, il arrive qu’il soit de couleur beaucoup plus sombre, allant du brun prononcé à l’ocre en passant par des teintes rosées. 84Ce marbre issu du Nord de l’Italie, près de Vérone, se caractérise par des tonalités pouvant varier du rose clair à l’ocre rouge et par des inclusions peu marquées donnant un effet de couleurs fondues. 179Considéré, au moins à l’époque impériale, comme un marbre de grand prix, comme le montrent les références littéraires242 ainsi que son prix fixé par l’Édit de Dioclétien (250 deniers par pied, c’est-à-dire le plus élevé), il n’a cessé d’être utilisé jusqu’à l’époque byzantine. Fig. Fig.
“Chapitre 3. Oplontis, villa A. Chez Stace, il est évoqué à trois reprises : lorsque le poète décrit, dans l’Épithalame en l’honneur de Stella et de Violentilla, la « citadelle troyenne du Tibre », il cite en particulier les riches matières qui en font un « séjour digne de la déesse », qui « ne paraît pas méprisable à qui vient des astres radieux » : On y trouve le marbre de Libye, et de Phrygie ; on y voit verdoyer la dure pierre de Laconie ; là brille l’albâtre onduleux, la veine qui rivalise avec la couleur de la mer192….
Sur l’utilisation du travertin, voir Fortini 1992, p. 15-16 et 23 ; Lugli 1957, p. 319-326. 166 Voir Picón et al.
62 - Marbres imaginaires. 56b-c), au niveau du muret d’entrecolonnement du péristyle de la villa des Mystères, ainsi que dans le cubiculum M et la salle F de la villa de P. Fannius Synistor. Marbre utilisé pour les fûts de colonnes, la décoration pariétale ainsi que pour les pavements, il a été introduit à Rome par Agrippa en 36 av. 170Quant à l’africano – qui est donc peut-être le même –, il fut particulièrement en vogue à partir de l’époque d’Auguste jusqu’à celle des Antonins, au iie siècle apr. 69Dans les peintures, aucun élément n’a pu être identifié précisément à un marbre noir. 181Dans plusieurs décors se trouvent des panneaux dont le fond uni est couvert de formes semblables à des rubans ondulés ou de tracés vermiculés, ou encore de nodules imbriqués qui rappellent les formes coquillières que l’on retrouve dans des lithotypes réels tels que l’« œil de paon » ou les différents types de lumachelle. 2cm Jumbo Slab 65″ x 130″
Depuis, l’étude a été complétée et montre qu’ils apparaissent dans les mêmes proportions : l’onyx est plus imité si l’on s’en tient au nombre d’occurrences ; le Chemtou passe légèrement en première position si l’on prend en considération les surfaces.
Techniquement, sa réalisation picturale n’est pas éloignée de celle du marbre jaune de Numidie dont il diffère par les couleurs : sur un fond blanc, des veines rouges, bordeaux ou violacées créent un réseau d’où se dégagent des formes plus ou moins ovoïdes de dimensions variées. 143 Catul., 66, 82 (contexte nuptial) ; Hor., O., 4, 12, 17 (voir Annexe 1) ; Prop., 2, 13, 30 (contexte funéraire) ; 3, 10, 22 (contexte festif) ; Petr., 60 (voir Annexe 1). Powered by. 33Si les marbres polychromes peuvent être identifiés parfois très précisément, ce n’est ni le cas des marbres blancs ni celui des marbres colorés unis. Il s’agit notamment des colonnades du triclinium 14 et de l’oecus 15 de la villa A d’Oplontis (fig.
Carrara Pompeii Quartz Eggshell base with subtle grey veining throughout the surface. 121Dans les peintures murales, les panneaux unis parsemés de projections ont été associés à la syénite lorsque la base sur laquelle les éclaboussures de peinture ont été appliquées en rappelle la couleur (rose orangé)165. Marbre (dénomination actuelle française ou italienne). 174 On remarque que, pour les deux pilastres de la même paroi, ce ne sont pas les mêmes artisans qui ont réalisé les imitations. Plusieurs autres localisations de carrières d’onyx ne portent pas de traces certifiées d’une exploitation antique : par exemple dans la vallée de Mousal, près de Sannour, à une dizaine de kilomètres au sud de Beni Suef où certaines carrières ont été exploitées par Mohammed Ali (1811-1849). Mais en ce qui concerne le marbre de Numidie, la notice n’a de sens que si le texte de Caton précisait marmore Numidico ; or, il est possible que cette partie soit un ajout de Festus car elle apparaît dans la notion à définir, mais pas dans la citation. 64 Contrairement à ce qu’indique Gnoli 1971, p. 263, les autres auteurs s’accordent à remarquer une diffusion peu importante à Rome (Borghini 1989, p. 251 ; Dubois 1908, p. 99). 139 Plin., 36, 59-60 (voir Annexe 1). 148 Il y avait plus de huit lieux d’extraction dans la zone : Lucci 1964, p. 229. 63Le marmor Taenarium, exploité dans les carrières du cap Ténare (aujourd’hui cap Matapan) dans le Péloponnèse, était appelé rosso antico par les marbriers italiens. 77 L. Lazzarini suggère que d’autres carrières fournissaient du marbre rouge dans l’Antiquité (Lazzarini 1990).
Plus loin, il est désigné comme « marbre des Cyclades » pour être comparé au marbre de Thasos. Son usage dans l’architecture monumentale, attesté dès la fin du iie siècle av. Dans les représentations peintes, il est difficile de l’identifier car son aspect peut se rapprocher du marbre de Chemtou ou du pavonazzetto de Phrygie, en fonction de la variation colorée de ses différents matériaux bréchés. Il provient en effet de Crocee, village antique du Péloponnèse situé à quelques kilomètres de Sparte, sur le fleuve Eurotas, entre les monts du Taygète et ceux du Parnon, dans la plaine de Laconie. 118 Caractérisé par un fond orangé plus ou moins couvert de cristaux (de quartz) blanc et d’inclusions de même type, noires ou grises (fig. Pompéi, maison du Faune, fauces. Cependant, dans l’Antiquité comme de nos jours, le marmor Lunense ou lapis Lunensis désigne bien ce fameux marbre blanc à grain fin, légèrement transparent, aux reflets parfois gris clair ou bleutés37.
Pour les autres couleurs, leur nombre est toujours inférieur à 100 (Graphique 6). Sample Size: 2X4 or 4X4 depending on availability.
Les autres marbres, dont l’identification demeure incertaine, requièrent la plus grande réserve et ne sont présents que très ponctuellement. Sudinès est un « astrologue qui écrivit sur les propriétés magiques des pierres ; il vécut à la cour d’Attale Ier de Pergame » (CUF). Gail Neely Kitchen ️ of the Home. J.-C.) que revint la primauté d’introduire à Rome le marbre qui prit son nom235. General routine care and maintenance Pompeii Quartz is highly resistant to stains caused by fruit juices, liquid food coloring, coffee, tea, wine, grapes, soft drinks, paints, nail polish and remover, automotive fluids, and permanent makers.
Au temps de Cicéron, les riches Romains se disputent les plus belles pièces. See 1,000 Slabs, Not Just Samples! 92 Au sujet du marbre blanc de Luni, voir Bonamici 1989 et supra p. 87-89.
17 En ce qui concerne le coût d’un placage réel par rapport à celui d’une réalisation de stucs peints, les informations manquent. 14 Voir la répartition des auteurs dans l’Annexe 4, tableau 14. Il pourrait donc, au mieux, s’agir de matériaux inventés « déclinés » à partir de types réels. All rights reserved.
Le tableau 3 présente un récapitulatif de ces dénominations. Pline évoque un peu plus loin les « jarres de Chios », dont il compare la taille exceptionnelle avec celle d’amphores fabriquées en onyx (Plin., 36, 59 ; voir Annexe 1) ; mais s’agit-il ici de jarres fabriquées en marbre de Chios ou de jarres fabriquées à Chios ?